Prépa hypokhâgne A/L

Objectivement, je pense qu'en 4 mois, j'ai déjà incroyablement progressé sur trois points essentiel de la réussite dans les études supérieures (il me semble),

  • le goût du travail. On ne peut pas dire qu'avant mon intégration en prépa j'étais une grande « bosseuse », le fait est que j'ai toujours eu des facilités et que je n'ai jamais vraiment passé beaucoup de temps sur mes devoirs... Bien, on peut dire que la prépa m'a littéralement remise dans le droit chemin :-), sans rire, c'est vrai que la charge de travail est très importante (environ une colle par semaine, un DS par jour, samedi inclus parfois, et les 2 concours blancs de 6 jours à une intensité d'au moins 5h de dissert par jour). Ce rythme de travail intense demande beaucoup d'organisation, et en cela aussi la prépa m'a permis de progresser. Il ne suffit pas seulement d'être doué au sens vraiment intellectuel du terme, il faut apprendre à gérer la pression, la fatigue qu'engendre un tel rythme. Et depuis le début de l'année, environ une dizaine de personnes a déjà quitté la prépa rien que dans ma classe (48 élèves au début), donc le but est aussi de résister à toutes ces conditions « extrêmes ». Ajouter à cela, le comportement des profs pas toujours très pédagogues... (des « cassages » collectifs à répétition, des attitudes signifiant un profond ennui ou une exaspération extrême en colle peuvent mener à se poser la terrible question « qu'est-ce que je fiche ici au juste ? » ). La réponse en ce qui me concerne (bien sur tout le monde est différent, et des personnes très douées peuvent ne pas du tout s'adapter à la prépa, passer par une autre voie et réussir tout aussi bien voir beaucoup mieux que des hypokhâgnes) est que le fait d'être en prépa me permet au moins d'acquérir de l'organisation, et surtout le goût du travail, c'est à dire, devenir fier de s'être acharné pendant des heures sur une dissertation et de la terminer (même si la note n'est pas toujours bonne, à vrai dire presque jamais, il subsiste une extrême satisfaction à avoir terminé un travail difficile pour lequel on s'est dépassé).

  • La méthode. Faire des dissertations en 3 grandes parties, trois sous-parties sur n'importe quoi, voilà la principale consigne en prépa. Ca paraît probablement très farfelu, mais c'est un fait. Moi même jusqu'à encore quelques jours je me demandais l'intérêt de créer des plans brimant toute spontanéité dans la discussion d'un problème, mais il me semble que l'objectif est de structurer sa pensée (surtout pour les plus spontanés d'entre nous...) pour l'amener elle aussi à s'organiser pour se dépasser. En fait, le but est d'aller le plus loin possible dans sa réflexion sur le problème mais pour que celle ci soit bien menée il faut respecter des codes précis.

  • La culture générale. Tout simplement ce qu'on apprend. Avec une telle masse de travail, la quantité d'informations retenues est assez importante, et ça aussi c'est très positif.